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Pour 500 000 euros, ce chirurgien aurait fait l’impensable : “Je n’aurais jamais imaginé qu’il puisse…”

ÉconomiesYesterday

Un chirurgien de 49 ans comparaît devant la justice britannique pour une fraude à l’assurance des plus troublantes. En 2019, Neil Hopper avait déclaré avoir perdu ses jambes suite à une septicémie, réclamant plus de 500 000 euros à deux compagnies d’assurance. L’enquête révèle aujourd’hui des accusations bien plus sombres que cette simple escroquerie financière.


Image d’illustration © Astuces Maison

L’Affaire Choc : Quand Un Chirurgien S’Ampute Pour 530 000 Euros

L’histoire paraît incroyable, pourtant elle est bien réelle. Neil Hopper, chirurgien vasculaire de 49 ans exerçant à Truro dans le sud-ouest de l’Angleterre, a orchestré l’une des escroqueries les plus glaçantes de ces dernières années. En 2019, cet homme a pris la décision extrême de s’auto-mutiler les jambes dans un seul but : encaisser un demi-million d’euros auprès de ses assurances.

La stratégie était aussi simple que terrifiante. Après s’être volontairement blessé, le quadragénaire a déclaré à deux compagnies d’assurance souffrir d’une septicémie ayant nécessité l’amputation de ses membres inférieurs. Une version des faits totalement mensongère qui lui a permis de réclamer la somme faramineuse de 466 000 livres sterling, soit environ 530 000 euros.

Pendant des années, cette mascarade macabre est passée inaperçue. Neil Hopper, employé du Royal Cornwall Hospitals NHS Trust, menait sa double vie : chirurgien respecté le jour, escroc prêt à tout la nuit. Mais les investigations menées par la police du Devon et des Cornouailles ont fini par dévoiler la vérité.

Ce mercredi 23 juillet 2025, l’homme a finalement comparu devant le tribunal, confronté à ses mensonges et à cette mutilation volontaire qui révèle l’ampleur de sa cupidité. Une affaire qui soulève bien d’autres questions troublantes.


Image d’illustration © Astuces Maison

Les Dessous Sordides : Un Réseau De Mutilations Organisées

Ces questions troublantes ont en effet mené les enquêteurs vers des révélations encore plus glaçantes. Car l’affaire Neil Hopper ne se limite pas à sa propre auto-mutilation : elle dévoile l’existence d’un véritable réseau de mutilations organisées qui dépasse largement le cadre d’une simple escroquerie à l’assurance.

Les investigations ont révélé que le chirurgien entretenait des liens avec un certain Marius Gustavson, qu’il a incité à commettre des lésions corporelles graves sur d’autres personnes. Plus troublant encore, Neil Hopper encourageait activement cet homme à « retirer des parties du corps de tiers », transformant ce qui semblait être un acte désespéré en une entreprise criminelle d’une autre ampleur.

Entre août 2018 et décembre 2020, le quadragénaire alimentait cette obsession morbide en achetant des vidéos montrant l’ablation de membres sur un site web baptisé « The Eunuch Maker ». Ces images, véritables témoignages de souffrances infligées, révèlent l’étendue de sa fascination pour la mutilation, bien au-delà de son propre cas.

Cette découverte macabre a nécessité deux ans et demi d’enquête minutieuse menée par la police du Devon et des Cornouailles. Les forces de l’ordre ont ainsi pu établir un dossier solide, aboutissant à l’inculpation du chirurgien pour trois infractions distinctes.

L’ampleur de cette affaire place désormais Neil Hopper face à la justice, avec des conséquences qui s’annoncent lourdes.


Image d’illustration © Astuces Maison

Procédure Judiciaire : De La Détention À La Suspension Médicale

Ces conséquences se sont concrétisées dès le mercredi 23 juillet 2025, lors de la comparution de Neil Hopper devant le tribunal britannique. Face aux accusations d’escroquerie à l’assurance et de participation à un réseau de mutilations, le quadragénaire a été placé en détention provisoire par les autorités judiciaires.

L’affaire ne s’arrête pas là : une nouvelle audience cruciale est programmée le 26 août 2025 devant un juge de la Couronne de Truro, où le chirurgien devra répondre des trois infractions retenues contre lui. Cette procédure judiciaire s’annonce particulièrement complexe, compte tenu de la gravité des faits reprochés et de leur caractère inédit.

Parallèlement aux poursuites pénales, les conséquences professionnelles sont immédiates et radicales. Neil Hopper a été suspendu du registre médical, une mesure qui l’empêche définitivement d’exercer sa profession. Cette sanction prend une dimension particulière quand on sait que le chirurgien vasculaire avait réalisé plus d’une centaine d’amputations tout au long de sa carrière au Royal Cornwall Hospitals NHS Trust.

L’ironie de la situation frappe par sa cruauté : celui qui avait consacré des années à soigner et parfois amputer pour sauver des vies s’est finalement mutilé lui-même par appât du gain. Une chute professionnelle aussi spectaculaire que l’escroquerie elle-même.

Cette suspension soulève naturellement des interrogations légitimes sur l’impact de cette affaire sur l’établissement hospitalier qui l’employait.


Image d’illustration © Astuces Maison

L’Hôpital Se Défend : Rassurer Les Patients Face Au Scandale

Face à ces interrogations pressantes, le Royal Cornwall Hospitals NHS Trust s’est empressé de prendre la parole pour limiter les répercussions de ce scandale sur sa réputation. Dans un contexte où la confiance des patients pourrait être ébranlée, l’établissement a adopté une stratégie de communication défensive claire.

Un porte-parole de l’hôpital a ainsi tenu à rassurer d’emblée : « Les accusations ne concernent pas la conduite professionnelle de M. Hopper et il n’y a aucune preuve suggérant un quelconque risque pour les patients ». Cette déclaration vise manifestement à établir une frontière nette entre les actes criminels reprochés au chirurgien et son exercice médical au sein de l’établissement.

L’hôpital s’appuie sur un argument de poids : pendant ses années d’exercice, Neil Hopper avait réalisé plus d’une centaine d’amputations dans le cadre de sa spécialité de chirurgie vasculaire. Aucun incident médical lié à sa pratique professionnelle n’a été signalé, selon l’institution.

Cette communication institutionnelle révèle une préoccupation majeure : éviter que l’affaire ne ternisse la réputation d’un service hospitalier où des centaines de patients ont été soignés. L’établissement mise sur la séparation entre vie privée criminelle et compétence professionnelle, un argument qui pourrait néanmoins peiner à convaincre une opinion publique naturellement troublée par la gravité des faits reprochés.

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